Nouvelle exposition du Musée d’histoire : “recherche locaux désespérément !”

La culture est le ciment social de nos communautés et collectivités humaines. De par la créativité et l’esprit critique qu’elle développe, les liens générationnels qu’elle renforce, la culture contribue au vivre-ensemble. 

Le musée d’histoire nous gratifie une nouvelle fois d’une exposition exceptionnelle. Celle-ci est consacrée à une problématique qui, depuis la constitution de l’État moderne et du déploiement de l’administration contemporaine (services centraux, écoles ou institutions) n’a pas pris une ride : “La recherche de locaux désespérément”.

Cette exposition est d’autant plus pertinente qu’en s’appuyant sur le contenu, elle s’intéresse au contenant. Grâce à la recherche historique exhaustive, féconde et pertinente de Caroline Calame et de son équipe, elle retrace l’histoire de la localisation de nos institutions muséales : du premier cabinet de curiosité aux trois musées d’exception de la Mère commune des Montagnes neuchâteloises. A travers le temps, les espaces et lieux d’exposition des collections sont rares et souvent sujet à controverse.  

Comme je l’ai rappelé : répondre à cette question peut-être prise sous l’angle certes politique, mais également et peut-être avant tout sous l’angle philosophique. Dès lors, si nous optons pour une position : 

  • stoïcienne, voire légèrement épicurienne : “dis-moi de quoi tu as besoin… et je t’expliquerai comment s’en passer”. 
  • thomiste ou médiévale : Posons la culture et l’histoire comme un nouveau dieu, un savoir absolu vers lequel tout doit tendre… et nous te construirons une cathédrale. 
  • idéaliste, celle de Malebranche ou Berkeley : nous vivons dans un rêve… l’espace existe-t-il en dehors de nous-mêmes ? A l’heure des Metavers, construisons de nouveaux espaces numériques; un monde, un musée et des visites totalement virtuels… au point d’en faire disparaître le réel… et l’humain.
  • matérialiste, celle de Marx, Démocrite ou Épicure : les objets, les collections, véritables témoins du passé, se voient, se touchent et s’appréhendent. Ces objets ont permis à des hommes et des femmes d’extérioriser leur essence. De par leurs fonctions transitionnelles, ils permettent de mettre en relation nos contemporains, non seulement entre eux, mais également avec nos prédécesseurs et les générations à venir.  

Bref, un cabinet de curiosité enfanta, après un long travail et l’apport de nombreuses sages-femmes, de trois musées d’exception (Musée du Col-des-Roches, des Beaux-Arts et d’horlogerie). Sans compter les collections remarquables du musée d’histoire naturelle. Ceux-ci participent, de manière individuelle et complémentaire, au rayonnement de notre belle cité. 

Les autorités ont constitué désormais un Conseil de la culture, regroupant notamment l’ensemble des professionnels de nos institutions. Il a aussi créé une commission de la culture, afin de renforcer les liens entre nos institutions, la population et ses représentants. 

Un grand merci à l’ensemble de l’équipe du Musée d’histoire du Col-des-Roches et en particulier à sa conservatrice, Caroline Calame. Un grand merci également à la Fondation du Musée de son engagement pour cette belle institution.

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Nouveaux locaux du Refuge « Reptiles-reptilien »

Le Centre Reptiles-Reptilien a inauguré ses nouveaux locaux à la Rue des Envers 39. Rappelons que la Ville du Locle est particulièrement fière de cette institution, qui permet de sensibiliser et de préserver ce type d’espèce, parfois menacée ou donnant lieu à des exportations illégales.

Reconnu d’utilité publique au niveau fédéral et cantonal, il accueille ainsi des animaux exotiques en détresse. On y trouve ainsi iguanes, varans, dragons barbus et pythons géants!

Son directeur agit comme expert sous mandat des ministères publics cantonaux dans des situations d’urgence. Pour exemple, il a dû intervenir après la découverte d’un boa de plusieurs mètres dans les rues de Lugano!

En présence de nombreux représentants politiques, de l’ambassadeur du Chili, de professionnels, notamment du Muzoo de La Chaux-de-Fonds et d’institutions jurassiennes, et de la population, cette inauguration fut belle et réussie. Les nouveaux locaux du refuge feront assurément la joie des enfants et des différentes classes des Montagnes neuchâteloises.

Un grand merci à Carlos et Sandrine Rodriguez, ainsi qu’à toute l’équipe du refuge Reptiles-reptilien.

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